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Titre : | La médiation : un métier, un slogan ou bien une autre définition de la politique ? : dossier (2015) |
Auteurs : | Antoine Hennion |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Informations sociales (n° 190, juillet-août 2015) |
Article en page(s) : | pp. 116-123 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ MEDIATION ; MEDIATEUR ; MEDIATEUR SOCIOCULTUREL ; DEFINITION ; POLITIQUE PUBLIQUE ; FRANCE |
Résumé : |
Si, à l’origine, les politiques culturelles s’adressaient aux artistes, elles cherchent désormais à prendre en compte la diversité des pratiques individuelles ou collectives qui concourent à la production d’une œuvre esthétique, destinée ou non à être reçue par un public. Parmi ces pratiques, certaines, comme les cultures urbaines, mettent parfois en avant des questions sociales (discrimination, place des femmes, précarité...). Et nombreux sont les dispositifs publics qui utilisent la culture et les arts pour favoriser la cohésion sociale, que ces pratiques soient individuelles ou collectives. De même, le travail social collectif en fait largement usage. Portée par les maisons de la Jeunesse et de la Culture comme par les centres sociaux, l’action socioculturelle peut prendre diverses formes et se déployer dans de nombreux autres lieux (lycées, entreprises, missions locales, établissements spécialisés...). Différentes formes d’expression artistique sont ainsi mobilisées pour retisser les liens entre les habitants et animer la vie sociale, aider des individus dans un parcours de soin ou d’insertion...
Pour comprendre le lien étroit qui unit arts, culture et cohésion sociale, ce numéro de la revue Informations sociales s’intéresse dans un premier temps à la signification et la portée de la notion de démocratisation de la culture et sa portée pour l’action socioculturelle (Première partie). Au-delà des pratiques des MJC et ou des centres sociaux, les collectivités locales font de la culture l’un des axes majeurs de leur intervention que ce soit par le soutien aux structures culturelles, qu’elles soient publiques, privées ou associatives, ou en soutenant l’économie culturelle par le biais du financement d’événements, souvent fédérateurs. Toutefois, l’effet des politiques culturelles reste à discuter tant du point de vue de ses présupposés ou de l’implication de bénéficiaires (Deuxième partie). L’engagement des professionnels dans la diffusion des œuvres et la relation qui s’établit ainsi avec le public dans sa diversité montre à quel point on ne peut dissocier une œuvre de celui qui la produit ou de celui qui la reçoit, mais aussi de celui qui la relaie. L’implication de ces médiateurs artistiques est souvent méconnue qu’ils soient éditeurs, bibliothécaires ou travailleurs sociaux... (Troisième partie). |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2015-4.htm |