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Titre : | L’acculturation silencieuse à l’évaluation des politiques publiques et programmes dans les collectivités territoriales en France : le développement de capacités internes orientées vers la performance et la nouvelle gouvernance publique (2014) |
Auteurs : | Maurice Baslé |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Politiques et management public (vol. 31, n° 3, juillet-septembre 2014) |
Article en page(s) : | pp. 267-282 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Affiliation Céreq Céreq - Centre associé de RennesThésaurus CEREQ COLLECTIVITE LOCALE ; POLITIQUE PUBLIQUE ; EVALUATION ; FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE ; FRANCE |
Résumé : | L’évaluation des politiques publiques dans les collectivités territoriales n’est plus une activité nouvelle. Cette activité, développée silencieusement, a suivi une trajectoire à double origine. En premier lieu, la participation à des activités et pratiques de l’État central et l’imitation avec l’apprentissage par la pratique d’évaluation sur des programmes publics cofinancés. Et, en second lieu, une origine propre : les pratiques évaluatives endogènes dans les collectivités ont été aussi dépendantes des dimensions organisationnelles des collectivités territoriales (taille, existence d’un service dédié, fonctionnement en réseau...) et politiques (proximités des élus et agents vis-à -vis des bénéficiaires et citoyens). Quelques études de cas illustrent ici cette hypothèse défendue de la double origine. Plus analytiquement, il apparaît, malgré une assez grande hétérogénéité entre collectivités territoriales, une double figure de l’innovation en évaluation dans les collectivités territoriales : l’innovation a d’abord eu lieu à cause d’une implication managériale forte dans les nouvelles pratiques évaluatives des collectivités territoriales (la montée en puissance du contrôle de gestion, du management stratégique et récemment du management de la performance). Ensuite, l’innovation va de pair avec la volonté souvent observable d’animation du débat public de proximité (avec le sociogramme des parties prenantes d’un programme). Cette double figure d’innovation territoriale constitue une forme de mix très contemporain et d’actualité entre la bannière de la « Nouvelle performance publique » (NPP) et celle de la « Nouvelle gouvernance publique » (NGP). C’est cette seconde bannière qui risque de prendre de l’importance avec le nouveau mode de gouvernance territoriale qui interviendra avec les lois de décentralisation et les restrictions dans les dépenses, nouveau mode où les collectivités davantage placées sur un pied d’égalité avec l’État pourront, selon des modalités propres, assurer leur responsabilité dans la conception, le suivi et l’évaluation des politiques publiques et des programmes territorialisés. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |