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Titre : | Critical review of theoretical models linking work environment, stress and health: towards a meta-model (2013) |
Auteurs : | Virginie Althaus ; Jean-Luc Kop ; Vincent Grosjean |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Le travail humain (vol. 76, n° 2, avril 2013) |
Article en page(s) : | pp. 81-103 |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SANTE AU TRAVAIL ; MODELISATION ; STRESS ; CONDITION DE TRAVAIL |
Résumé : | Depuis plus d’une cinquantaine d’années, les diverses disciplines concernées par la santé au travail voient émerger des modèles théoriques expliquant l’impact de l’environnement de travail sur le stress et la santé. Les synthèses existantes (e.g. Cox, Griffiths, & Rial-González, 2000 ; Neboit & Vézina, 2002...) classent très souvent ces modèles selon leur appartenance aux approches interactionniste ou transactionnelle. Cette distinction théorique ne permet néanmoins pas de les différencier plus finement. De plus, l’attention est souvent focalisée sur les modèles les plus connus (e.g. Karasek & Theorell, 1990 ; Siegrist, 1996...) qui en éclipsent d’autres tout aussi riches sur le plan conceptuel. Ces différents éléments justifient la recension proposée ici, axée sur les modèles détaillant les relations entre l’environnement de travail, le stress et la santé au travail. Cette recension comporte deux objectifs. Elle vise d’abord à présenter les modèles théoriques dans une perspective historique, pour mettre en évidence les filiations propres à chaque courant de recherche. Le second objectif concerne la proposition d’un cadre conceptuel métathéorique, destiné à caractériser les modèles et à les comparer de façon systématique. Une recherche documentaire a été effectuée dans les bases de données relatives aux différentes disciplines de la santé au travail. Pour être inclus, les modèles devaient satisfaire des critères explicites, présentés dans l’article. Dix-sept modèles ont été retenus et rattachés à six courants différents. Ces modèles sont caractérisés selon les variables médiatrices et modératrices qu’ils convoquent ; les médiateurs sont ainsi classés en trois catégories (i.e. perception, évaluation, réactions à court-terme) et les modérateurs en cinq (i.e. caractéristiques socio-démographiques, individuelles, du travail, soutien social au travail, environnement extra-professionnel). En résumé, plus de la moitié des modèles intègrent des processus perceptifs en tant que médiateur, alors que les processus évaluatifs n’interviennent que dans trois d’entre eux. Concernant les modérateurs, les caractéristiques individuelles et socio-démographiques sont dominantes et davantage mobilisées que celles liées à l’environnement de travail. Enfin, les implications et les limites de ce cadre conceptuel sont discutées. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-le-travail-humain-2013-2.htm |