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Titre : | Le sens du travail dans l’Union européenne. (2013) |
Auteurs : | Jean-François Tchernia |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Futuribles (n° 395, juillet-aôut 2013) |
Article en page(s) : | pp. 41-55 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TRAVAIL ; EUROPE ; UNION EUROPEENNE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; LOISIR |
Résumé : | La grave crise économique qui affecte l’Europe depuis plus de cinq ans et ses conséquences sur l’emploi ont confirmé, s’il en était besoin, l’importance que revêt aujourd’hui le fait d’avoir un travail, celui-ci étant à la fois une source indispensable de revenu pour la plupart des individus, mais aussi le moyen de s’affirmer à l’échelle personnelle comme au sein de la société. La dernière vague de l’enquête sur les valeurs des Européens, réalisée en 2008, alors que la crise venait à peine d’éclore en Europe, confirmait déjà ce rôle central du travail dans les sociétés européennes. Jean-François Tchernia en analyse les résultats dans ce domaine, montrant comment se positionnent les Européens à l’égard du travail, d’une part en tant que norme sociale, d’autre part à l’échelle des aspirations personnelles des individus qui exercent une activité. S’agissant des normes sociales, les Européens ont un regard assez traditionnel : le travail est globalement considéré comme un devoir social et l’oisiveté, mal considérée ; il doit permettre l’estime de soi. Concernant les aspirations individuelles, les Européens attendent du travail qu’il soit une source de satisfaction personnelle (liberté de décision, développement des compétences, utilité sociale…) mais aussi matérielle (revenu, horaires, vacances…). Jean-François Tchernia précise ici les différences que l’on peut relever selon les pays, ainsi que les corrélations entre les divers items utilisés dans l’enquête Valeurs pour mesurer ces aspects. Dans tous les cas, de fortes divergences nationales existent, qui relativisent ce portrait général ; en particulier, les Européens des pays les plus anciennement développés tendent à privilégier le rôle du travail dans l’épanouissement personnel, alors que dans les pays les moins développés, les aspirations matérielles comptent davantage. Jean-François Tchernia analyse également, en fin d’article, l’attitude des Européens à l’égard des loisirs. (Futuribles) |
Document Céreq : | Non |