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Titre : | Nouvelles règles de représentativité syndicale et de négociation collective à la SNCF : une réforme sous tension (2012) |
Auteurs : | Dominique Andolfatto ; Marnix Dressen |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Travail et emploi (n° 131, juillet-septembre 2012) |
Article en page(s) : | pp. 75-88 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Organisme Cité SNCFThésaurus CEREQ NEGOCIATION COLLECTIVE ; ORGANISATION SYNDICALE ; CONFLIT DU TRAVAIL ; FRANCE |
Mots-clés: | Représentativité |
Résumé : | La SNCF (Société nationale des chemins de fer français) a traversé en avril 2010 un long conflit alors même qu’elle a été l’une des premières grandes entreprises françaises à mettre en œuvre la nouvelle loi sur la « démocratie sociale » qui redéfinit les règles de la représentativité syndicale et de la négociation collective. Si ce conflit a conduit à souligner les limites d’une réforme censée favoriser le dialogue, celle-ci n’en a pas moins modifié le paysage syndical caractéristique de l’entreprise ferroviaire, obligeant les acteurs des relations professionnelles à se remettre en cause et à innover. La loi du 20 août 2008 a ouvert un nouveau contexte juridique pour les acteurs des relations professionnelles, avec pour projet une transformation volontariste de ces dernières. L’étude se focalise d’abord sur ses effets concernant la structure du jeu des acteurs au sein de la SNCF puis sur le conflit de 2010 qui illustre les difficultés du changement dans le sens attendu par le législateur et les organisations qui l’ont soutenu. À travers cette étude de cas, l’application de cette réforme se révèle un bon analyseur des réalités du syndicalisme dans une entreprise où il compte encore beaucoup. |
Document Céreq : | Non |