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Titre : | Comment nuancer l’approche générationnelle des attitudes au travail ? : Comparaison plurifactorielle et qualitative de deux générations de salariés d’une entreprise multinationale (2012) |
Auteurs : | Florence Abrioux ; Bruno Abrioux |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | RIMHE - Revue Interdisciplinaire sur le Management et l'Humanisme (n° 4, novembre - décembre 2012) |
Article en page(s) : | pp. 91-109 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ GENERATION ; JEUNE ; MOTIVATION ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; JAPON |
Résumé : | L’article présente une étude comparée des attitudes au travail de deux générations de salariés. La méfiance des auteurs à l’égard de l’utilisation sans nuance des profils générationnels les conduit à rappeler les limites des études générationnelles. Ils s’appuient sur ces considérations pour proposer une problématique critique. Ils étudient à partir d’un terrain spécifique, la filiale d’une multinationale américaine de service informatique basée à Tokyo, les différents facteurs qui pourraient infléchir les caractéristiques générationnelles. Les hypothèses mettent en rapport les caractéristiques de l’unité observée avec les problèmes générationnels les plus souvent abordés (attitudes qui caractériseraient les jeunes), les plus incertains ou les moins étudiés (influence de la position hiérarchique, de la culture d’origine, de la trajectoire, du changement d’activité, du contexte). L’enquête repose sur une méthodologie mixte, à la fois quantitative et qualitative. Dix attitudes ont été mesurées auprès d’un échantillon de 42 salariés composé pour un tiers de jeunes et pour deux tiers d’aînés. Les mesures ont été effectuées à partir d’indicateurs objectifs, d’abord à un instant T pour les comparer, puis pendant une période de quatre ans pour noter leur stabilité. L’analyse quantitative permet de vérifier l’impact de la génération (X et Y), de la culture (japonais ou étranger) et de la position hiérarchique (manageur ou technicien) sur les attitudes. L’observation dans la durée permet de rendre compte de la modification des attitudes liées à des facteurs externes, aux trajectoires, au changement d’activité ou aux caractéristiques de l’entreprise. Autant de dimensions que les études quantitatives ne mesurent pas. Cette étude de cas apporte une vision plus nuancée – les attitudes ne sont pas toujours stabilisées, il faut tenir compte de l’effet d’autres variables – et surtout plus dynamique de la différence d’attitude selon la génération.(RIMHE) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.rimhe.com/uploaded/rimhe-abrioux-et-abrioux-int-nov-dec-n04-12.pdf |