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Titre : | Capital social et profits des artisans du bĂątiment : le poids des incertitudes sociotechniques (2007) |
Auteurs : | Catherine Comet |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Revue française de sociologie (vol. 48, n° 1, janvier-mars 2007) |
Article en page(s) : | pp. 67-91 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ARTISAN ; DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ; RESEAU SOCIAL ; INDUSTRIE DU BTP ; FRANCE |
Résumé : | La profitabilité des petites entreprises du bùtiment dépend en partie de leur capital social. Leurs relations déterminent notamment les opportunités qu'elles rencontrent de conclure des marchés plus ou moins avantageux. Cependant, le lien entre profitabilité et réseaux sociaux n'est pas simple à mesurer, car le capital social ne produit pas uniquement des avantages, il implique également des contraintes. Comment et sous quelles conditions les réseaux sociaux améliorent-ils les marges bénéficiaires de ces entreprises ? Alors que la théorie des trous structuraux de Ronald Burt prédit que la performance des entrepreneurs augmente systématiquement avec la porosité de leur réseau, nous défendons l'idée, inspirée de la perspective sociotechnique et de l'analyse stratégique, selon laquelle le rendement du capital social est conditionné par la nature des tùches et par les interdépendances. L'approche consiste à comparer des entreprises de différents corps de métier. Il ressort principalement de cette comparaison que les réseaux d'affaires épars profitent aux entreprises relativement spécialisées et autonomes sur les chantiers et que les réseaux cohésifs profitent aux entreprises les plus soumises aux incertitudes sociotechniques. (source: revue francaise de sociologie). |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2007-1-page-67.htm |