Accueil
Titre : | Les groupes étrangers en France. En dix ans, 1,8 fois plus de salariés. (2009) |
Auteurs : | Jean-William Angel ; Institut national de la statistique et des études économiques (France) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | INSEE Première (n° 1069, mars 2006) |
Article en page(s) : | 4 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ECONOMIE MONDIALE ; GROUPE INDUSTRIEL ; DONNEE STATISTIQUE ; FRANCE |
Résumé : | L'économie française est plus ouverte aux capitaux étrangers que celle de ses voisins : fin 2003, un salarié sur sept travaille dans une filiale de groupe étranger, hors secteur financier et administration. C'est davantage qu'en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas. L'Union européenne et les États-Unis sont les premiers investisseurs étrangers en France : leurs filiales y emploient 90 % des 1,9 million de salariés travaillant dans des groupes étrangers. En dix ans ce nombre a été multiplié par 1,8. Cette croissance a été essentiellement externe : 9 000 sociétés sous contrôle français fin 1994 sont sous contrôle étranger fin 2003 ; elles emploient à cette date 900 000 salariés. Le tiers de ces sociétés étaient des filiales de groupes français en 1994. La présence étrangère en France est d'abord industrielle : le secteur de l'industrie y compris l'énergie concentre la moitié des effectifs. C'est deux fois plus que dans l'ensemble des firmes françaises. Entre 1993 et 2003, les groupes étrangers ont élargi leur présence dans l'industrie en augmentant d'un tiers le nombre de leurs salariés dans ce secteur. Dans les services, où leur poids est encore faible, ils progressent beaucoup plus vite : sur la période, le nombre d'emplois sous contrôle étranger y a été multiplié par 3,7. (Source : Insee) |
En ligne : | http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ip1069.pdf |