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Résumé :
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Le progrès de la théorie économique dépend de sa capacité à acquérir une démarche positive. Il faudra admettre, suivant les préceptes du positivisme logique de Karl Popper, que les hypothèses ne sont que des abstractions par rapport à la réalité. Il importera donc moins, à l'économiste, de partir d'hypothèses réalistes que d'aboutir à des propositions falsifiables. Ainsi la théorie relative des prix élaborée par Marshall ou encore la théorie monétaire statique procèdent en certaines de leurs propositions de cette démarche positive. Il apparaît également que, dans certains cas, certains postulats théoriques acquièrent une valeur pragmatique et sont utilisables dans le cadre d'une politique économique. Le pilotage d'une économie ne devra cependant pas se faire au moyen d'une politique monétaire, déstabilisatrice. On lui préfèrera une politique budgétaire stable, à l'écart de l'arbitraire des décisions politiques.
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