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Titre : | RĂ©duction du temps de travail : la loi Robien. (1997) |
Auteurs : | Guy Aznar ; Gilbert Cette |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Futuribles (n° 217, février 1997) |
Article en page(s) : | pp. 15-32 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TEMPS DE TRAVAIL ; ARDTT ; NEGOCIATION COLLECTIVE ; CREATION D'EMPLOI ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; FRANCE |
RĂ©sumĂ© : | La loi Robien votĂ©e en juin 1996 suscite un vĂ©ritable engouement de la part des entreprises. Elle leur permet, tout en procĂ©dant Ă des rĂ©organisations internes favorables Ă la productivitĂ©, de conclure des accords sur la rĂ©duction du temps de travail afin de crĂ©er ou de sauvegarder des emplois. Pour Guy Aznar, ce dispositif constitue une vĂ©ritable innovation surtout par le principe qu'il sous-tend. En effet, le processus de rĂ©duction du temps de travail Ă©tant impulsĂ© par les aides financiĂšres de l'Etat, les gains de productivitĂ© et la diminution de la masse monĂ©taire du chĂŽmage doivent ensuite compenser les rĂ©ductions salariales. Gilbert Cette reconnaĂźt l'intĂ©rĂȘt d'une modulation des taux de cotisations sociales avec la durĂ©e du travail, mais il s'Ă©tonne que l'incitation ne soit que transitoire et qu'elle ne porte pas sur les taux de cotisations d'assurance-chĂŽmage. Il souligne les contradictions entre les mesures individuelles et les mesures collectives prĂ©vues par la loi Robien. Enfin il montre que, mĂȘme si cette loi gĂ©nĂšre des coĂ»ts non nĂ©gligeables pour les collectivitĂ©s, elle contribue Ă faire avancer les nĂ©gociations sur la durĂ©e du travail. |