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Titre : | Quelle interprofession pour la pêche maritime ? |
Auteurs : | Bruno Godet ; Michel Reffay ; France. Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux |
Type de document : | document électronique |
Editeur : | Paris : Ministère de l'agriculture et de l'alimentation, 2022 |
Format : | 57 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ PECHE ; RAPPORT ; FRANCE ; ORGANISATION PROFESSIONNELLE ; ACTIVITE ECONOMIQUE SECTORIELLE ; BRANCHE PROFESSIONNELLE |
Résumé : | L’ensemble des acteurs de la filière des pêches maritimes se sont trouvés en première ligne dans le processus de mise en œuvre du BREXIT au 1er janvier 2021. Au même moment, cette filière a été malmenée par les conséquences de la crise Covid. La déstabilisation des marchés, les difficultés à pêcher, à s’approvisionner et à commercer, ont constitué autant de défis qu’il convenait de relever en urgence, alors même que la filière ne disposait pas d’outil interprofessionnel qui soit organisé pour faire face simultanément à tous ces enjeux. Dans ce contexte, les représentants de la filière ont saisi les cadres de discussion qui leur étaient offerts au sein du conseil spécialisé FranceAgriMer (FAM) et de France Filière Pêche (FFP), pour engager un processus collectif de réflexion sur la structuration interprofessionnelle. C’est dans ce cadre, que la Ministre de la mer et le Ministre de l’agriculture et de l’alimentation, ont répondu favorablement à la demande d’accompagnement qui leur était faite par les représentants professionnels des pêches maritimes, en nommant une mission d’appui issue du CGAAER. Nommés à l’automne 2021, les deux missionnés du CGAAER ont séquencé leur travail en quatre étapes : une analyse du contexte, une analyse du cadre juridique imposé par l’organisation commune des marchés (OCM), une consultation de chacun des acteurs représentatifs de la filière des pêches maritimes, l’établissement scénarios possibles d’organisation. Conduite dans un contexte où la plupart des acteurs professionnels de la filière imaginait « un champ de contraintes » qui les limiterait dans leur configuration et leurs projets, l’analyse des textes a permis de mettre en exergue, au contraire, « un champ des possibles » très ouvert. Fort de ces clarifications sur le cadre juridique, les missionnés ont ensuite engagé la consultation de tous les acteurs de la filière. En partant toujours des projets et des actions qu’il conviendrait de conduire collectivement, en analysant les manques et les fragilités de la filière. Ces consultations ont démontré qu’un large consensus se dégageait quant à l’ambition de porter collectivement des actions précises au bénéfice de l’ensemble de la filière. En prenant en compte les craintes liées aux difficultés de gouvernance ou de financement, mais en prenant soin de ne jamais succomber au « mythe de l’outil », les missionnés ont enfin élaboré trois scénarios possibles d’organisation : « statu quo », « inachevé » ou « abouti ». Ce troisième scénario est le seul en mesure de combler, pas à pas, la totalité des manques identifiés par les acteurs. Il est aussi celui qui nécessitera le plus grand engagement de l’ensemble des maillons de la filière. À cet égard, il convient de rappeler, que la construction d’une interprofession, que ce soit dans le domaine de la pêche comme dans tous les autres domaines, ne peut être que l’émanation de la volonté des acteurs de toute une filière. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://agriculture.gouv.fr/quelle-interprofession-pour-la-peche-maritime-0 |
Documents numériques (1)
CGAAER_2022_21107_Rapport.pdf Adobe Acrobat PDF |