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Titre : | Pouvoir de marché et part du travail (2020) |
Auteurs : | Arthur Bauer ; Jocelyn Boussard |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 520-521, 2020) |
Article en page(s) : | pp. 125-146 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TRAVAIL ; CONCURRENCE ; FONCTION DE PRODUCTION ; ECONOMIE INDUSTRIELLE ; TAILLE D'ENTREPRISE ; FRANCE |
RĂ©sumĂ© : | Les tendances sĂ©culaires du pouvoir de marchĂ© et de la part du travail dans la valeur ajoutĂ©e ont des consĂ©quences importantes sur les inĂ©galitĂ©s et lâefficacitĂ© de lâallocation des facteurs de production. Pour les analyser, nous exploitons une nouvelle base de donnĂ©es exhaustives sur les entreprises françaises entre 1984 et 2016. Nous documentons une hausse de la concentration depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990. MalgrĂ© une stabilitĂ© de la part agrĂ©gĂ©e du travail, les plus grandes entreprises, dont la part du travail est plus faible, ont gagnĂ© des parts de marchĂ©, surtout dans les secteurs oĂč la concentration a le plus augmentĂ©. Le taux de marge (ratio du prix au coĂ»t marginal) de lâentreprise type, considĂ©rĂ© ici comme un indicateur de son pouvoir de marchĂ©, a diminuĂ© mais la rĂ©allocation des parts de marchĂ© vers les plus grandes entreprises a fait augmenter le taux de marge agrĂ©gĂ©. Nous ne constatons pas que la hausse de la concentration sâaccompagne dâun accroissement du pouvoir de marchĂ© des plus grandes entreprises. Nous montrons enfin quâil est essentiel de tenir compte des rĂ©allocations entre entreprises pour bien comprendre comment les tendances du pouvoir de marchĂ© ont façonnĂ© la dynamique de la part globale du travail en France. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.24187/ecostat.2020.520d.2034 |