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Titre : | Le concours qui ne disait pas son nom. L’invention du numerus clausus de médecine (1968-1979) (2019) |
Auteurs : | Marc-Olivier DĂ©plaude |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Sociologie (vol. 10, n° 2, 2019/2) |
Article en page(s) : | pp. 179-186 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT MEDECINE-ODONTOLOGIE-PHARMACIE ; SELECTION ; ETUDE HISTORIQUE ; FRANCE |
Résumé : | Le numerus clausus – soit le nombre d’étudiants, fixé par les pouvoirs publics, pouvant être accueillis en deuxième année d’études médicales – est une institution relativement récente. Jusqu’en 1971, l’accès à la deuxième année des études médicales n’était pas verrouillé par un concours. Comme dans les autres filières universitaires, le passage d’une année à l’autre était simplement conditionné par la réussite aux examens. Toutefois, jusqu’au début des années 1960, les incertitudes économiques sur les carrières médicales, qui venaient s’ajouter au coût et à la longueur des études, limitaient fortement le nombre de candidats à ce métier. Dans cet article, j’explique comment l’adoption d’une telle loi a été possible. Je le fais notamment en examinant les stratégies auxquelles ont recouru les pouvoirs publics pour décourager les contestations et favoriser la légitimation progressive de cette mesure. Mais avant d’exposer la mobilisation des élites médicales en faveur de la « sélection » à partir de juin 1968 et la manière dont les pouvoirs publics l’ont instituée, il est indispensable de donner quelques éléments sur la situation des études médicales dans les années 1950-1960. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-sociologie-2019-2-page-179.htm |