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Titre : | Repenser le rôle des scénarios : construction participative de scénarios bas carbone pour la France (2014) |
Auteurs : | Sandrine Mathy ; Meike Fink ; Ruben Bibas |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue d'économie industrielle (n° 148, 2014/4) |
Article en page(s) : | pp. 69-103 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ POLITIQUE PUBLIQUE ; INDUSTRIE EXTRACTIVE-ENERGIE ; ECOLOGIE ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; HABITAT ; TRANSPORT-MANUTENTION ; FINANCE PUBLIQUE ; FRANCE |
Résumé : | Cet article revient sur l’utilité des scénarios bas carbone en France dans la décision publique. Celle-ci peut être le scénario en lui-même et son contenu en termes de trajectoire technico-énergétique (product-oriented) et c’est dans cette catégorie que s’inscrivent les scénarios versés au débat énergie en France en 2013 ; mais son objectif peut également résider dans le procédé (process-oriented) même d’élaboration du scénario pour faire émerger des consensus ou des niveaux minimaux d’accords. Dans cette optique, nous élaborons des scénarios à l’aide d’une méthode de concertation avec une trentaine de parties prenantes issues aussi bien du secteur privé, du secteur public et de l’État, des ONG, des associations de consommateurs, des syndicats, des banques ou des collectivités territoriales. Celles-ci sélectionnent des politiques qu’elles considèrent acceptables pour atteindre l’objectif de Facteur 4 et qui sont intégrées dans le modèle technico-économique de simulation Imaclim-R France selon un scénario acceptabilité forte AF et un scénario acceptabilité modérée AM. Dans le scénario AF, les émissions diminuent en 2050 entre 58 et 72 % et dans le scénario AM entre 68 et 81 % selon les hypothèses faites sur les prix de l’énergie. Les mesures de réduction des émissions, dont la plus emblématique est la taxe carbone, sont bénéfiques pour l’emploi et la croissance économique. Elles permettent en outre de réduire rapidement et durablement le budget des ménages dédié aux services énergétiques. Ce résultat constitue un socle solide sur lequel construire l’acceptabilité des trajectoires Facteur 4 et le processus un cadre pour renforcer l’apprentissage collectif autour de l’acceptabilité des politiques climatiques. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-d-economie-industrielle-2014-4-page-69.htm |