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Titre : | Le capitalisme agraire au XIXe siècle : le champ des possibles (2014) |
Auteurs : | Herment Laurent |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | L' homme et la société (n° 193-194, 2014/3-4) |
Article en page(s) : | pp. 17-36 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ECONOMIE DE MARCHE ; AGRICULTURE ; ETUDE HISTORIQUE ; FRANCE |
Résumé : | Cet article vise à évaluer la pertinence de la notion de capitalisme agraire pour expliquer les évolutions de l’agriculture française au XIXe siècle. Si les économistes de la fin du XVIIIe siècle et des deux premiers tiers du XIXe siècle considèrent l’agriculture comme l’un des champs d’expérience du capitalisme, les discours sur l’agriculture changent totalement à la fin du XIXe siècle. L’agriculture, non seulement en France mais aussi dans les autres pays européens, apparaît alors comme un secteur retardataire. Mais, au-delà des appréciations des contemporains et des historiens, les agriculteurs du XIXe siècle étaient capables d’adapter leurs productions aux conditions du marché. Ils étaient aussi enclins à utiliser les outils et les vecteurs de progrès (machine à battre, moissonneuse, engrais, etc.). Mais contrairement à ce qui se passe dans l’industrie, ce n’est pas par un processus capitaliste que s’effectuent cette modernisation et cette adaptation. C’est aux marges de l’agriculture, dans l’agro-business et dans les industries agroalimentaires que se développe le capitalisme. En dernière analyse, comme le montre un dialogue entre Jaurès et Charles Ferry, la soumission de l’agriculture au capitalisme au XIXe siècle ne fait pas de l’agriculture un secteur capitaliste.(source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe-2014-3-page-17.htm |