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Titre : | L’évolution du travail temporaire de 1995 à 2000 (2002) |
Auteurs : | France. Direction de l'animation de la recherche, des Ă©tudes et des statistiques-DARES (Paris) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Dossiers de la DARES (n° 6/2001, mai 2002) |
Article en page(s) : | 99 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TRAVAIL INTERIMAIRE ; SITUATION DU MARCHE DU TRAVAIL ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; FRANCE |
Résumé : | Dès la loi du 3 janvier 1972, le travail temporaire est reconnu comme un travail à part entière. Petit à petit un ensemble de dispositions législatives s’est développé. Les principaux cas de recours à l’intérim admis sont l’accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise, l’exécution de travaux saisonniers et le remplacement d’un salarié absent de l’entreprise utilisatrice, quel que soit le motif de l’absence, sauf s’il s’agit d’une grève . Les durées maximales des contrats sont fixées suivant les cas. Le nombre de renouvellements possible des missions se trouve limité. Dans ce cadre, l’intérim évolue en fonction de la situation conjoncturelle. En 1996, l’augmentation de l’intérim a bien anticipé la forte reprise de l’emploi salarié de 1997. La volonté des employeurs à utiliser davantage de flexibilité externe s’impose. Entre 1995 et 2000, le volume de travail des intérimaires a été multiplié par deux et le poids de l’intérim dans l’emploi salarié a doublé sur la même période. En revanche la durée moyenne des missions est proche de deux semaines en 2000 comme en 1995. L’intérim concerne plus particulièrement les hommes jeunes et les ouvriers dans l’industrie, même s ’il commence à se déployer dans le tertiaire. En 2000, près de 604 000 intérimaires en équivalents-emplois à temps plein sont concernés, ce qui représente 3,8% de l’emploi du secteur privé. (Source : DARES) |
Document Céreq : | Non |