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Titre : | Quand les instruments de métier deviennent objets de discours : une condition de l'analyse du travail en autoconfrontation croisée ? (2010) |
Auteurs : | L. Kloetzer ; M. Henry |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Activités (vol. 7, n° 2, Octobre 2010) |
Article en page(s) : | pp. 44-62 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ANALYSE DU TRAVAIL ; METHODOLOGIE ; REVUE DE LA LITTERATURE |
Résumé : | De plus en plus de méthodologies d’analyse du travail revendiquent une approche développementale, c’est-à -dire visent la transformation des situations et/ou des individus. Un certain nombre d’entre elles postulent que c’est en permettant aux professionnels d’engager eux-mêmes une analyse de leur propre activité de travail qu’on y parvient (voir par exemple Clot, 2008 ; Engeström, 1987, 2000 ; Béguin & Cerf, 2004 ; Pastré, 2005). Toutefois, l’expérience montre que même au sein de dispositifs soigneusement construits pour favoriser le développement de leur activité par les sujets, les moments de développement véritable de l’activité d’analyse, sans parler même du développement de l’activité pratique, qui reste en général difficile à attester dans l’espace-temps du dispositif de recherche, sont des « perles rares ». Nous nous penchons dans cet article sur quelques unes de ces perles, isolées au sein de deux interventions conduites en clinique de l’activité avec la méthodologie des autoconfrontations croisées (Clot, 1999, 2005, 2008 ; Clot et al., 2001), l’une avec des experts de la VAE et l’autre avec des prêtres catholiques, afin d’extraire de leur comparaison une meilleure compréhension des conditions du développement de l’analyse. Nous nous focaliserons dans cet article sur un des mécanismes, récurrent dans les matériaux analysés, qui contribue à la construction de cet « espace de pensée » (Perret-Clermont, 2001) où l’on parvient à produire du nouveau. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.4000/activites.2406 |