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Titre : | Le formateur sait-il de quoi il parle ? (2013) |
Auteurs : | Capucine Bremond |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Nouvelle revue de psychosociologie (n° 15, 2013/1) |
Article en page(s) : | pp. 241-252 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TUTORAT ; FORMATEUR ; FRANCE |
Résumé : | Nous avons répondu à une demande pour former des tuteurs. Cette demande insistait sur la nécessité de participer au développement de compétences et d’explorer une définition du tutorat. Nous avons abordé cette formation avec notre double casquette, enseignant spécialisé en sciences de l’éducation et chercheur en analyse des interactions. Cette double casquette allait de pair avec une vision de la formation où le formateur, acteur parmi d’autres, n’amène pas son savoir comme expert. Ce que nous voulons examiner ici c’est comment le formateur peut être tiraillé entre une conception de l’apprentissage socioconstructiviste, qui le positionne en humilité, et des injonctions qui le situent en expert détenant une partie essentielle du savoir. L’expertise est inscrite dans les fondements de la relation entre les acteurs de l’apprentissage. Une pratique socioconstructiviste supposerait non seulement que les « apprenants » participent activement à la formation mais aussi que le formateur ne reste pas maître de la situation d’échange dans laquelle il s’inscrit, second aspect rarement acté dans le contexte actuel, voire peut-être même impratiquable. Qu’attend-on du formateur ? Maître ou acteur ? Si le formateur doit participer à concentrer le potentiel formatif des situations plutôt que se positionner en maître de la formation, il occupe une place nourrie par des enjeux sociaux et relationnels. Nous pensons que, même s’il le souhaitait, il ne pourrait être un simple médiateur des savoirs.(résumé : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=NRP_015_0241 |