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Titre : | Le bénéficiaire du bilan et son autonomie programmée (2012) |
Auteurs : | Bernard Gangloff |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Education permanente (n° 192, septembre 2012) |
Article en page(s) : | pp. 11-20 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ BILAN DE COMPETENCES ; ORIENTATION SCOLAIRE-PROFESSIONNELLE ; FRANCE ; PROJET |
Résumé : | Empruntant à la psychosociologie de la volonté, le bilan de compétences confère à l’individu un statut d’acteur susceptible d’élaborer librement un projet en s’affranchissant des déterminismes externes. L’examen historique du concept de projet met cependant en évidence l’ancrage culturel, et donc externe, d’une telle approche. Cette dernière apparaît en effet être le fruit d’une évolution des politiques économiques mises en place pour accompagner de nouveaux choix de sociétés. Les dernières décennies ont vu les Etats occidentaux s’orienter vers une culture de la complexité, de l’imprévisibilité, de la précarité, de la vulnérabilité, et vers un recentrage politique sur un nombre limité de missions régaliennes. La réflexion proposée ici est articulée autour de ces différents éléments. Elle aboutit à considérer que cette conception de l’individu se prenant en charge, responsable de ses choix et de son évolution, cette conception de l’individu succédant à un Etat-providence qui se déresponsabilise pour mieux assurer sa pérennité, est associée à un processus de naturalisation non dépourvu de risques, tant sur le plan des identités individuelles qu’au niveau sociétal. (Éducation permanente) |
Document Céreq : | Non |