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Titre : | Matières premières minérales : perspectives d’emploi et formation. (2011) |
Auteurs : | Jacques Varet |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Futuribles (n° 377, septembre 2011) |
Article en page(s) : | pp. 51-75 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INDUSTRIE EXTRACTIVE-ENERGIE ; BESOIN EN MAIN D'OEUVRE ; ETUDE PROSPECTIVE ; PROSPECTIVE D'EMPLOI |
Résumé : | L’essor économique de grands pays émergents, depuis plusieurs années, a eu pour conséquence, entre autres, une série de tensions sur les marchés énergétiques et de matières premières minérales. Fort légitimement, de plus en plus d’individus aspirent à un niveau de vie comparable à celui des pays industrialisés, ce qui accroît la demande de matières premières de base (pétrole, gaz, métaux, etc.) alors même que les capacités de production, dans certains secteurs, touchent parfois leurs limites. Dans un tel contexte, les besoins en termes d’exploration, de prospection et d’amélioration des systèmes d’exploitation, dans le domaine des matières premières minérales, vont croissant. Malheureusement, comme le montre ici Jacques Varet, le monde manque de personnels qualifiés pour y répondre, faute d’un investissement suffisant dans les formations scientifiques ad hoc au cours des dernières décennies. S’appuyant sur divers travaux qu’il a coordonnés sur l’emploi dans les géosciences à l’horizon 2020-2030, Jacques Varet présente ici un état des lieux de l’emploi et des formations dans ce domaine, à l’échelle mondiale. Dans un rappel de l’évolution des métiers au cours des 30-40 dernières années, il montre ainsi que c’est le secteur de l’environnement qui a permis le maintien de formations pointues en géosciences, les industries extractives et l’exploration ayant vécu une période creuse entre 1985 et 2005, mais connaissant depuis un vrai regain. De fait, compte tenu des perspectives de départ à la retraite des effectifs de ces secteurs, et en dépit de la crise, le marché de l’emploi en géosciences est et devrait rester très soutenu, et le déficit constaté en personnels formés dans ce domaine, perdurer sinon s’aggraver jusqu’en 2030. Cette situation vaut pour la plupart des pays concernés (États-Unis, Canada, Europe…) ; s’agissant plus précisément de la France, Jacques Varet souligne les atouts et faiblesses du pays en ce domaine, et formule quelques recommandations pour le système de formation français afin de répondre aux besoins du secteur et d’attirer les vocations. (source : Futuribles) |