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| Titre : | Les "superviseurs" au coeur des débats sur la nomenclature européenne ESeC |
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| Auteurs : | Cécile Brousse ; Loup Wolff ; Laurence Coutrot |
| Type de document : | texte imprimé |
| Editeur : | Paris : Armand Colin, 2011 |
| Collection : | Recherches |
| Format : | pp. 287-299 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ CLASSE SOCIALE ; NOMENCLATURE ; EUROPE |
| Résumé : | Actuellement à l'étude, le projet de nomenclature socio-économique européenne ESeC s'appuie très largement sur les hiérarchies au travail - du moins, telle qu'elle se laisse voir au travers d'enquêtes statistiques. Déclarer "superviser" ou "manager" est le signe explicite d'un "plus" social. Cette vision est fortement marquée par le modèle théorique des classes sociales de John Goldthorpe et Robert Erikson, dans lequel la "service class" caractérisée par une relation privilégiée avec l'employeur occupe une place majeure. Pourtant, cette distinction est empreinte de présupposés institutionnels et sociétaux, notamment anglais. Elle s'applique assez mal à d'autres pays, notamment la France et pose des problèmes pour l'analyse des évolutions des univers de travail. Cet article montre comment ce schéma théorique a émergé dans les débats au niveau européen entre experts statisticiens et ses conséquences à terme sur la représentation statistique du monde social (résumé auteur) |
