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Titre : | Le syndicalisme de services : une piste pour un renouveau des relations sociales ? (2010) |
Auteurs : | Benoît Verrier ; Centre d'analyse stratégique |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La note de veille (n° 190, 4 août 2010) |
Article en page(s) : | 10 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SYNDICALISME ; NEGOCIATION COLLECTIVE ; SYNTHESE ; FRANCE |
Résumé : | Le syndicalisme de services, en France, connaît un développement récent, plus ou moins assumé, sans doute lié au nouveau contexte issu de la réforme de la représentativité en 2008, en relation avec la lutte contre la désyndicalisation. Ce type de syndicalisme est souvent considéré comme un moyen de revitaliser la relation syndicale : d’une part en favorisant la syndicalisation - et donc les ressources qui permettraient aux syndicats de mieux s’engager dans le dialogue social - et d’autre part en assurant une plus grande convergence entre les intérêts des salariés et l’action de ceux qui les représentent. Le « modèle » nordique ou de Gand, régulièrement évoqué et mis en exergue, incarnerait un syndicalisme de services responsable et répondant aux aspirations des salariés, alors que le syndicalisme hexagonal favoriserait un syndicalisme de militants voire idéologique, plus éloigné des préoccupations de la plupart des salariés. Un tour d’horizon international montre pourtant que le syndicalisme de services constitue un label qui présente de multiples facettes, au-delà du seul « modèle » nordique. Une approche historique permet, a contrario, de rappeler que le syndicalisme de services n’est pas étranger aux préoccupations françaises. Ces éléments de réflexion permettent d’avancer quelques pistes dont pourraient se saisir les organisations syndicales, afin d’approfondir la construction d’un modèle français déjà en gestation et d’aller vers un « syndicalisme à bases multiples ». (source : CAS) |
En ligne : | http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1232 |