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Titre : | Compter : l’invention de la statistique des fonctionnaires en France (1890–1930) (2010) |
Auteurs : | Emilien Ruiz |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 52, n° 2, avril-juin 2010) |
Article en page(s) : | pp. 212-233 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ STATISTIQUE ; FONCTIONNAIRE ; FONCTION PUBLIQUE ; ETUDE HISTORIQUE ; FRANCE |
Résumé : | Cet article propose d’étudier l’invention de la statistique des fonctionnaires dans la France des années 1890–1930. Construite aux marges de l’État, cette mesure est alors le fruit de logiques militantes et/ou professionnelles, assez largement désynchronisées de l’élaboration ou la mise en œuvre de politiques de réduction des effectifs. Trois phases se succèdent : à l’aube du xxe siècle, on compte d’abord les fonctionnaires pour dénoncer le « fonctionnarisme » et la « dépopulation » ; au cours de la décennie qui précède la Grande Guerre, il s’agit surtout de promouvoir une expertise statisticienne ; dans l’entre-deux-guerres, enfin, de fortes compressions sont mises en œuvres, alors que la statistique des fonctionnaires est mise entre parenthèses. Une focalisation sur cette période, par une approche soucieuse des modalités de fabrication et d’usage du nombre des fonctionnaires, permet d’éclairer sous un nouveau jour un discours persistant, et néanmoins paradoxal : on ignorerait combien il y a de fonctionnaires en France, tout en affirmant qu’ils sont trop nombreux. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.em-consulte.com/article/253261 |