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Résumé :
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En France, la période 1965-1984 est la scène de changements sociaux massifs qui ont affecté la mobilité sociale, les modes de vie, le rapport entre les sexes, les représentations sociales, les normes et ont favorisé l'accroissement des catégories intermédiaires. Depuis 25 ans cependant, le rythme de ces changements s'est considérablement ralenti. La notion de "cohorte", un ensemble d'individus qui rencontrent à la même époque un événement donné, peut rendre compte de ces mouvements de fond, mais ne peut cependant pas expliquer à elle seule, le partage du progrès entre les générations. En effet, avec la dévalorisation sociale et économique des jeunes ou l'intensification des déclassements pour les générations nées à partir de 1950 surgissent les contours d'une classe populaire marginalisée, sans cependant véritable conscience de classe ni de génération. Les intérêts de classe et de génération, pris ensemble, pourraient donc expliquer ces transformations sociales. Ainsi, dans un souci d'efficacité, les politiques sociales devraient s'appuyer sur la prise en compte combinée de ces deux types d'intérêts. Un avant-propos à cette deuxième édition met à jour les données fondées notamment sur des sociétés où l'incertitude est le facteur clé pour la période 1998-2002.
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