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Titre : | Les créations nettes d'emplois : la partie visible de l'iceberg. (2009) |
Auteurs : | Richard Duhautois ; Institut national de la statistique et des études économiques (France) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | INSEE Première (n° 1014, mai 2005) |
Article en page(s) : | 4 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CREATION D'EMPLOI ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; FRANCE |
Résumé : | Chaque année, le nombre de salariés augmente dans de nombreuses entreprises et diminue dans d'autres, que le solde d'emploi global augmente ou diminue. Ces mouvements bruts de l'emploi des entreprises sont sans commune mesure avec les évolutions nettes de l'emploi total. Ainsi, en sept ans, sur la période 1995-2001, on dénombre 17,6 millions de mouvements annuels pour un solde net de 1,6 million d'emplois. Une partie de ces mouvements est due aux créations et disparitions d'entreprises. Néanmoins 70 % d'entre eux sont le fait d'entreprises ayant au moins un an d'existence. L'essentiel des réallocations d'emplois qui s'effectuent chaque année a lieu au sein de chaque secteur d'activité plutôt qu'entre secteurs : une augmentation de l'emploi dans une entreprise est presque toujours compensée par une diminution dans une autre entreprise appartenant au même secteur d'activité à un niveau très fin. En revanche, les mouvements annuels d'emplois sont d'ampleur variable selon les secteurs : ils sont deux fois plus fréquents dans les services que dans l'industrie. Entre 1997 et 2001, période de forte croissance de l'emploi, les augmentations annuelles d'emplois au niveau des entreprises sont, paradoxalement, du même ordre qu'entre 1994 et 1997. Mais les diminutions d'emplois se réduisent fortement , ce qui explique le mouvement général. (Source : Insee) |
En ligne : | http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP1014.pdf |