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| Titre : | Impacts de l’intelligence artificielle : risques et opportunités pour l’environnement |
| Auteurs : | Fabienne Tatot ; Gilles Vermot-Desroches |
| Type de document : | document Ă©lectronique |
| Editeur : | Paris : Éditions des Journaux officiels, 2024 |
| Collection : | Avis et rapports du Conseil Ă©conomique, social et environnemental |
| Format : | 67 p |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ; ECOLOGIE ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; RAPPORT ; FRANCE |
| Résumé : | Le 30 novembre 2022, la société californienne OpenAI lançait son robot conversationnel ChatGPT. Gratuit et accessible à tous, cet outil a fait prendre conscience aux citoyens, aux médias et aux décideurs que la démocratisation de l’intelligence artificielle (IA) générative allait devenir incontournable et connaître un développement exponentiel au niveau mondial. En 2023, la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 28) de Dubaï a consacré ces systèmes d’IA (SIA) comme des instruments majeurs de lutte contre le changement climatique. En effet, l’IA contribue aujourd’hui à réduire l’empreinte environnementale par des systèmes créés spécifiquement pour leur utilité écologique – comme en mesurant la qualité de l’air et prévoyant plusieurs heures à l’avance la concentration de particules fines - mais aussi indirectement par une amélioration de l’efficacité énergétique de l’ensemble des activités humaines : pilotage des flux de circulation routière, chauffage des bâtiments, gestion des déchets… Si la COP 28 voyait donc à juste titre l’IA comme un instrument efficace de lutte contre le changement climatique, elle n’abordait toutefois pas la question de son impact environnemental. Avant l’IA générative, la plupart des systèmes d’intelligence artificielle (SIA) nécessitaient jusqu’alors des quantités de ressources (énergie, eau…) proches d’autres usages numériques. Mais cette IA génératrice de contenus marque à présent une rupture : elle nécessite plus d’électricité, de métaux rares, d’eau et d’espaces artificialisés, à la fois dans son aspect matériel (terminaux, réseaux, centres de données) et dans toutes les étapes de son cycle de vie (fabrication, distribution, utilisation et fin de vie). Si cette utilisation de ressources reste encore marginale par rapport à la consommation totale, le développement rapide et massif de l’IA laisse présager une tendance d’aggravement de son empreinte environnementale. Il est en effet nécessaire d’anticiper un potentiel effet rebond : les progrès de l’IA permettant d’économiser des ressources, les usagers pourraient paradoxalement intensifier leur utilisation de l’IA. (Cese) |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://www.lecese.fr/travaux-publies/impacts-de-lintelligence-artificielle-risques-et-opportunites-pour-lenvironnement |
Documents numériques (1)
 Cese-2024_14_IA_Environnement.pdf Adobe Acrobat PDF |
