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Titre : | Travailler à la fabrique de l’information, ou comment l’imprévu devient une routine (2016) |
Auteurs : | Gaye Tuchman |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Temporalités (n° 23, 2016) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 10 octobre 2016 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ JOURNALISTE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; IMPRIMERIE-PRESSE-EDITION ; TYPOLOGIE ; ETATS UNIS |
Résumé : | Notant d’un côté que la variabilité de la matière première empêche la routinisation et de l’autre, que les organisations imposent des protocoles de routine afin de contrôler le flux du travail, cet article explore deux questions liées : (1) comment une organisation peut-elle traiter de manière routinière des événements inattendus ? (2) Comment les journalistes d’actualité font-ils décroître la variabilité des événements qui forment la matière première de l’information ? L’article examine cinq classifications utilisées par les journalistes pour faire le tri parmi les événements qui font l’actualité. En premier lieu, l’article analyse ces classifications en tant que « catégories » qui définissent ces événements. Cette approche se soldant par un échec, pour des raisons qui seront précisées, l’article examine ces mêmes classifications en tant que typifications. Cette dernière analyse montre à quel point la typification de la matière première est constituée par les exigences de la structure organisationnelle du travail d’information. Une attention particulière est prêtée aux problèmes pratiques liés au contrôle du travail. Les conséquences, pour les organisations produisant de l’information, de la manière dont un événement se produit sont également analysées. Certaines conséquences de l’analyse sont débattues. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.4000/temporalites.3413 |