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Titre : | Evaluating the Prevalence and Distribution of Quasi-formal Employment in Europe (2013) |
Titre original: | Évaluation de la prévalence et de la distribution de l’emploi quasi formel en Europe |
Auteurs : | Colin C. Williams ; Jo Padmore |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Relations industrielles / Industrial relations (n° 68-1, Hiver/Winter 2013) |
Article en page(s) : | pp. 71-94 |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TRAVAIL AU NOIR ; ECONOMIE SOUTERRAINE ; POLITIQUE SALARIALE D'ENTREPRISE ; EUROPE |
Résumé : | Afin de démontrer que l’emploi formel et l’emploi informel ne sont pas toujours distincts l’un de l’autre, cet article met en lumière comment des travailleurs occupant des emplois dits formels dans l’Union européenne reçoivent, en fait, de leurs employeurs formels, deux types de salaires, soit un salaire officiellement déclaré et un salaire additionnel non déclaré, permettant aux employeurs d’échapper à leurs pleines obligations en matière fiscale et d’assurance sociale. L’analyse des données d’une enquête Eurobaromètre de 2007, comportant 26 659 entrevues en face à face dans les 27 États membres de l’Union européenne (EU-27), révèle qu’un employé sur 18 se retrouve embauché dans ce type d’emploi quasi formel, recevant en moyenne le quart de son salaire brut sur une base non déclarée. Une analyse de régression logistique à niveau multiple révèle quant à elle que l’emploi quasi formel est davantage prévalent dans les États de l’Europe centrale de l’Est, dans les entreprises de moindre taille et dans le secteur de la construction, ainsi que chez les hommes, les jeunes et les bas salariés. Le représentation dichotomique de l’emploi, comme étant soit formel soit informel, mérite ainsi d’être revue en faveur d’un continuum plus raffiné de types d’emplois allant de l’emploi pleinement formel à l’emploi pleinement informel, avec toute une gamme d’entre-deux. L’article passe ensuite brièvement en revue ce qui peut être fait pour s’attaquer à cette pratique de travail illégitime. Il ressort clairement que cette forme d’emploi quasi formel doit être davantage intégrée dans les discussions portant sur la lutte au travail non déclaré, étant donné que certaines mesures allant en ce sens, telle une réduction du salaire minimum légal, peuvent avoir pour résultat d’inciter les employeurs formels à simplement accroître la portion non déclarée du salaire de leurs employés formels plutôt que de faciliter la création d’emplois vraiment formels. (RI/IR) |
Document Céreq : | Non |