Accueil
Titre : | CAP-BEP, association ou concurrence ? Le cas des formations de la vente. (1994) |
Auteurs : | Fabienne Maillard |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 47, juillet septembre 1994) |
Article en page(s) : | pp. 59-72 |
Langues: | Français |
Résumé : | Construite sur le principe de la supériorité du BEP, l'association CAP-BEP telle qu'elle a été mise en place dans les formations de la vente, aboutit de fait à la suprématie du BEP dans l'offre de formation professionnelle. Ainsi, le BEP occupe désormais la position dominante qu'occupait auparavant le CAP, considéré parfois comme un simple diplôme résiduel, alors que c'est à lui que les employeurs se réfèrent encore de façon privilégiée. Proches en termes de contenu de formation et d'emploi, les deux diplômes sont très distincts en termes de publics, car c'est au CAP que l'on réserve les jeunes les plus en difficultés. En conséquence, le CAP tend non seulement à disparaître des lycées professionnels, mais il commence également à être exclus de certains CFA, qui préfèrent développer les diplômes plus attractifs que sont le BEP et le baccalauréat professionnel. Autrement dit, malgré l'attachement de beaucoup d'employeurs au CAP, qui forme en outre de bons professionnels, les CFA s'engagent dans une logique d'offre de formations et de diplômes qui s'inspire fortement de la logique scolaire. Le rejet du CAP provient donc davantage du système de formation que des employeurs, souvent encore incapables de faire la distinction entre CAP et BEP. Dans cette perspective, et malgré la rénovation mise en œuvre pour dissocier le CAP du BEP, la place du CAP dans l'enseignement professionnel paraît bien compromise. |
Document Céreq : | Oui |
Documents numériques (1)
FEM475.pdf Adobe Acrobat PDF |