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Titre : | La mesure des compétences en traitement de l'écrit chez des adultes en grande difficulté (2010) |
Auteurs : | Jean-Marie Besse ; Marie-Hélène Luis ; Anne-Lise Bouchut ; Frédéric Martinez |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 424-425, février 2010) |
Article en page(s) : | pp. 31-48 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ILLETTRISME ; ENQUETE ; METHODOLOGIE D'ENQUETE |
Résumé : | Selon l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), « l’illettrisme qualifie la situation de personnes de plus de 16 ans qui, bien qu’ayant été scolarisées, ne parviennent pas à lire et à comprendre un texte portant sur des situations de leur vie quotidienne, et/ou ne parviennent pas à écrire pour transmettre des informations simples ». Il se distingue de l’analphabétisme, situation d’adultes pas ou insuffisamment scolarisés. Deux types de compétences propres à l’activité d’un lecteur ont été distinguées : le travail de « lecture » du mot, soit par « reconnaissance », soit par « identification » ou « déchiffrage » et le travail de compréhension d’un texte. Dans la lignée en particulier des travaux d’Emilia Ferreiro, nous avons développé une démarche d’évaluation de situations d’illettrisme vécues par des adultes, le Diagnostic des modes d’appropriation de l’écrit (DMA) (Besse et al., 2004). Au cours d’entretiens individuels, construits sur le modèle de la consultation psychologique, nous mesurons des capacités (à lire, écrire, parler, comprendre un texte oral ou écrit etc.), mais nous nous intéressons aussi à la relation des enquêtés avec le protocole suivi, et à l’impact de celui-ci sur les résultats recueillis. Le module ANLCI de l’enquête IVQ 2004 retient trois types d’épreuves : production écrite ; identification de mots et pseudomots ; compréhension de l’écrit. Le cadre de recueil des données a pour but de permettre aux enquêtés, mis en confiance, de s’impliquer dans la réalisation des tâches proposées. Le nombre de « non-réponses » (« je ne sais pas », refus de répondre et absences de réponse) s’est avéré faible, alors que l’on connaît les résistances des publics concernés à toute situation d’évaluation. Il semblerait que les choix de la nature des situations, de l’ordre de succession des épreuves et du rôle du module d’orientation pour la mise en confiance des personnes aient répondu aux objectifs de l’enquête. (Source : Insee) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2009_num_424_1_8029 |