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Titre : | L'entreprise flexible : réalité ou obsession ? (1989) |
Auteurs : | Anna Pollert ; Sabine Erbès-Seguin, Traducteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 31 - n° 1, 1989) |
Article en page(s) : | pp. 75-106 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SEGMENTATION DU MARCHE DU TRAVAIL ; FLEXIBILITE DU MARCHE DU TRAVAIL ; ROYAUME UNI |
Résumé : | Cet article est la traduction d'un article paru dans le troisième numéro de 1988 de la revue "Work, Employment and Society" (WES). L'auteur montre que le modèle dit de la "firme flexible" a joué un rôle important dans le débat sur la flexibilité du marché du travail et les évolutions de l'emploi dans les années 80. Selon ce modèle, les employeurs segmentent de plus en plus leur main-d'oeuvre entre un "noyau" permanent de salariés à plein temps, et une "périphérie" constituée de salariés temporaires, à temps partiel, ou sous divers statuts précaires. Grâce à des frontières floues entre emplois et à la polyvalence, le "noyau dur" fournit la "flexibilité fonctionnelle, tandis que la "périphérie" assure la "flexibilité numérique". Cet article dénonce la domination de ce modèle et les généralisations qu'il contient, démontrant que la restructuration des entreprises suit en réalité des chemins plus complexes et plus accidentés que ne le laisse entendre ce type de polarisation. |