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Résumé :
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L'ébauche d'une théorie des générations intègre et dépasse le clivage entre deux traditions théoriques, le positivisme et la phénoménologie. Les générations sont ainsi définies dans un temps historique, linéaire et extérieur en même temps que dans un temps propre et intérieur, purement qualitatif. La recherche de ce que peuvent avoir en commun les membres d'une même génération, leur être-ensemble spécifique rapproche la situation de génération de la situation de classe définie par le marxisme, sous l'angle de l'idéologie et comme système et catégories de pensée, de savoir-être et de savoir-faire. D'autres lectures, d'autres traductions peuvent cependant être faites de cette théorie. L'une la rapproche de l'histoire des mentalités tandis que l'autre trouve son actualisation et son prolongement dans la théorie de l'habitus de Pierre Bourdieu.
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