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Titre : | D’une Géographie du Travail à une Géographie des travailleurs et travailleuses : les arrangements spatiaux par et pour le travail dans la géographie du capitalisme (2024) |
Auteurs : | Andrew Herod |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Carnets de géographes (n° 17, 2023) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 25 janvier 2024 |
Note générale : |
Traduction française d’un article paru dans Antipode en 1997 :
From a Geography of Labor to a Labor Geography: labor’s spatial fix and the geography of capitalism (French translation of the article published in Antipode, 1997) |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ GEOGRAPHIE ; TRAVAIL ; ECONOMIE DE MARCHE ; ORGANISATION SYNDICALE ; ANALYSE MARXISTE |
Mots-clés: | Théories de la localisation |
Résumé : | La géographie économique néoclassique mainstream et sa critique marxiste ont largement échoué à intégrer des conceptions actives de la classe ouvrière dans leurs explications de la localisation des activités économiques. Les approches néoclassiques tendent à considérer les travailleurs comme de simples facteurs de localisation, tandis que les approches marxistes se concentrent principalement sur la manière dont le capital structure le paysage économique dans sa recherche du profit et relèguent souvent le travail au statut de « capital variable ». Les deux approches présentent des Géographies du travail. Elles n'ont pas vraiment examiné la manière dont les travailleurs et travailleuses tentent de créer des paysages industriels. En revanche, je soutiens que les travailleurs et travailleuses s'intéressent à la manière dont la géographie économique du capitalisme est élaborée ; par conséquent, ils et elles cherchent à imposer ce que nous pourrions appeler un « arrangement spatial par et pour les travailleurs et travailleuses » et jouent ainsi un rôle actif dans la géographie du capitalisme. En faire l’analyse permet d'intégrer une conception plus active des travailleurs en tant qu'agents géographiques dans la compréhension de la production de l'espace sous le capitalisme. Reconnaître l'importance des efforts des travailleurs et travailleuses pour créer ces arrangements spatiaux permet de théoriser la manière dont ils et elles tentent de faire de l'espace une partie intégrante de leur existence sociale (une Géographie des travailleurs et travailleuses) et donc d'écrire des géographies économiques moins axées sur le capital. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.4000/cdg.9763 |