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Titre : | Les effets économiques et environnementaux d’une politique d’incorporation obligatoire de biocarburants : le cas de la France (2016) |
Auteurs : | Basak Bayramoglu ; Jean-François Jacques |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue d'économie politique (vol. 126, n° 3, 2016/3) |
Article en page(s) : | pp. 399-433 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ECOLOGIE ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; INDUSTRIE EXTRACTIVE-ENERGIE ; POLITIQUE PUBLIQUE ; FRANCE |
Résumé : | L’objectif de ce travail est d’évaluer, dans le cas de la France, les effets économiques et environnementaux d’une politique d’incorporation obligatoire de biocarburants par rapport à une taxe sur le carburant fossile. Cette politique est également comparée à la solution de laissez-faire (l’absence de biocarburant comme source d’énergie). Ce travail évalue aussi les effets d’interaction de la politique d’incorporation obligatoire de biocarburants lorsqu’elle est utilisée conjointement avec une taxe sur le carburant fossile. Cette évaluation de l’efficacité des politiques énergétiques non-nécessairement optimales, inspirées du cas français, est fondée sur un modèle d’équilibre général qui prend en compte les externalités dues aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces émissions proviennent non seulement du raffinage et de la consommation du carburant fossile, mais aussi de l’usage des biocarburants incluant les changements d’affectation des sols. En utilisant les données françaises de biodiesel à base de colza pour 2010, nos résultats numériques indiquent d’une part que la politique de taxe du gazole est la meilleure politique en termes de bien-être car elle permet des économies significatives en émissions de GES. D’autre part, nos résultats numériques montrent que la politique d’incorporation de biocarburants est la politique la moins souhaitable en termes de bien-être. Toutefois si le prix du colza en 2010 avait été suffisamment bas, alors une combinaison de taxe du gazole avec une incorporation obligatoire de biocarburants aurait été préférable à une taxe du gazole. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-d-economie-politique-2016-3-page-399.htm |