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Titre : | Etudier en mathématiques. Prendre son temps pour réussir. (1994) |
Auteurs : | Bertrand Girod de l'Ain ; Marie-Françoise Fave-Bonnet ; Frédéric Renard |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Les dossiers éducation et formations (n° 38, avril 1994) |
Article en page(s) : | 171 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INSERTION PROFESSIONNELLE ; CHEMINEMENT UNIVERSITAIRE ; DEUG - DIPLOME D'ETUDES GENERALES ; MAITRISE ; MONOGRAPHIE D'ENTREPRISE ; FRANCE ; BRETAGNE ; ILE DE FRANCE |
Résumé : | Dans le cadre d'une recherche, commandée par la DEP, sur l'accroissement des échecs dans les deuxièmes cycles scientifiques des universités, le Centre de recherche sur les systèmes universitaires de Paris-Dauphine a tenté de comprendre ce phénomène pour la discipline mathématiques. Trois UFR (Rennes I, Paris VI, Paris VII) ont été mis sous la lorgnette. Des entretiens ont été effectués avec des étudiants et des enseignants-chercheurs. Après la rédaction d'une première monographie en 1992, les enquêteurs ont recueilli les réactions des personnes concernées et ont construit une synthèse. Des critiques fondamentales sont formulées : absence de cohérence et de pédagogie dans le premier cycle, rupture importante avec l'entrée en second cycle. Des éléments importants concernent la multi-fonction des DEUG qui doivent tout à la fois préparer à des emplois de niveau moyen et ouvrir sur des études longues. C'est peut-être la raison pour laquelle les taux d'échecs massifs en licence sont "bien acceptés". Enseignants et étudiants semblent s'être adaptés à un parcours universitaire prolongé. Des questions légitimes émergent cependant : l'accroissement des DEUG, depuis 25 ans, ne réussit-il qu'à reporter le palier d'échec au niveau de la maîtrise ? Cela signifierait que la réussite au premier niveau n'est en aucun cas garante d'un succès ensuite : les cursus de mathématiques en France fonctionnent en réalité à taux d'échec constants. |