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Titre : | Recours et non-recours à la prime d’activité : une évaluation en termes de bien-être (2022) |
Auteurs : | Cyrine Hannafi ; Rémi Le Gall ; François Legendre |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Revue économique (vol. 73, n° 5, 2022/5) |
Article en page(s) : | pp. 841-873 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ MESURE POUR L'EMPLOI ; REVENU ; NON-RECOURS ; TRAVAILLEUR PAUVRE ; PROTECTION SOCIALE ; NIVEAU DE VIE ; TRAVAIL A TEMPS PARTIEL ; REINSERTION PROFESSIONNELLE ; MICROECONOMIE ; MODELISATION ; FRANCE |
Résumé : | Dans ce travail, nous étudions la prime d’activité, un instrument de soutien des revenus des travailleurs pauvres, en mobilisant un modèle microéconomique d’arbitrage entre la consommation et le « loisir ». Nous proposons une méthode pour calibrer ce modèle. Notre modélisation montre que la prime encouragerait, même pour des rémunérations horaires relativement élevées, les travailleurs à rechercher des emplois à temps partiel. Elle souligne aussi que les gains du recours à la prime, quand ils sont évalués en termes de bien-être, seraient fortement décroissants en fonction des heures travaillées. Nous évaluons une partie du risque de modélisation en mettant en évidence les conséquences de l’hétérogénéité interindividuelle relative à la consommation de subsistance et à la détention d’un (faible) patrimoine. Au total, notre modélisation suggère que cet instrument de soutien aux bas revenus réduirait sensiblement les « trappes à inactivité » mais ciblerait mal les travailleurs dont la rémunération horaire est faible; il tendrait aussi à produire du non-recours parce que les gains monétaires, quand ils sont faibles, n’apporteraient qu’un surcroît limité de gains en termes de bien-être. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/reco.735.0841 |