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Titre : | L’activité clandestine chez les aides-soignants : quelle reprise en formation ? (2021) |
Auteurs : | Gregory Muñoz ; Pierre Parage ; Pascal Simonet |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Travail et apprentissages - Revue de didactique professionnelle (n° 22, 2021/1) |
Article en page(s) : | pp. 123-139 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ AIDE SOIGNANT ; ANALYSE DU TRAVAIL ; SOUFFRANCE AU TRAVAIL ; ETHIQUE PROFESSIONNELLE ; CONTENU DE FORMATION ; FRANCE |
Résumé : | Face à la productivité exacerbée (Rosa, 2014) des organisations «paradoxantes » (De Gaulejac, 2011), les conflits cognitifs de buts (Rabardel, 2005 ; Pastré, 2011) chez les aides-soignant(e)s (AS) changent de régime (Parage & Munoz, 2017), passant d’une logique du « et » (care et cure) à une logique du « ou » ; ce qui oblige les professionnels à trancher, portant ainsi atteinte à leur éthique professionnelle, et versant dans le conflit de valeurs (Parage & Munoz, 2013 ; Jaeger, 2009). Par le recours à des instructions au sosie (Clot, 2001 ; Miossec, 2017), pour accéder à une part de leur activité, nos premiers résultats positionnent les AS entre résignation, apparentée parfois à un retrait, et résistance, présentant un engagement collectif ou individuel. Une activité clandestine (Dejours, 2003) leur permet de ne pas subir les situations de conflit et de reprendre la main sur leur travail, y compris parfois envers et contre le collectif. Comment cette analyse questionne-t-elle la formation ? Comment les formateurs d’AS se saisissent-ils de ces formes d’activités clandestines ? |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/ta.022.0123 |