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Titre : | La féminisation d'une profession est-elle le signe d'une baisse de prestige ? (2001) |
Auteurs : | Marlaine Cacouault-Bitaud |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Travail, genre et sociétés (n° 5, mars 2001) |
Article en page(s) : | pp. 93-115 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ FEMME ; GENRE ; PROFESSION LIBERALE ; EMPLOI DES FEMMES ; SOCIOLOGIE ; ETUDE HISTORIQUE ; FRANCE |
Résumé : | Lorsque des femmes commencent à exercer une profession supérieure, des discours dépréciatifs sont tenus. Ils visent les professionnelles et l'activité, qui subiraient une dévalorisation. La même réaction est observable quand les effectifs féminins augmentent ou dépassent ceux des hommes. Une analyse qui prend en compte des représentations et des données d'enquête, qui intègre la dimension de la comparaison entre les époques, les professions et les sexes, permet de saisir les enjeux d'un discours récurrent. On distingue ce qui relève de stratégies pour éliminer la concurrence et ce qui renvoie à des évolutions d'ordre social et institutionnel. Certaines apparaissent comme problématiques, mais le processus de féminisation n'est pas en cause. Par ailleurs, les femmes n'occupent pas, dans l'ensemble, les positions les plus valorisées et les moins exposées. Le poste détenu, la spécialité, le mode d'exercice, qui impliquent plus ou moins de disponibilité pour la sphère privée, seraient aujourd'hui des lignes de partage. Les situations et les choix concrets des femmes et des hommes sur le lieu de travail et dans la famille, sont-ils susceptibles de questionner les divisions et les hiérarchies traditionnelles ? (source: Revue - Travail, genre et societes) |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2001-1-p-91.htm |