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Résumé :
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Nombre d'idées reçues circulent sur les problèmes d'emploi et de chômage, alimentées de théories parfois contradictoires. Celles-ci, relues et réexploitées, permettent d'appréhender avec plus de cohérence les questions les plus largement débattues. Les chiffres de l'emploi sur lesquels s'appuient les prédictions concernant la fin du travail et du salariat sont repris et discutés. Les transformations du système productif et leurs effets sont analysés, pour montrer que le pessimisme n'est pas de mise. Le travail précaire est surestimé parce que confondu avec le travail atypique et les effets de la réduction du temps de travail se rapprochent de leurs objectifs initiaux. En ce qui concerne les effets des coûts salariaux sur le développement de l'emploi, une forme de contrat de branche consistant à une modération salariale contre une obligation d'embauches supplémentaires est suggérée. De même, la baisse des cotisations sociales sur les bas salaires est préférable à celle du SMIC, mais sous contrôle de façon à en éviter les effets pervers. Une évaluation des politiques publiques montre que, malgré des effets limités, elles sont sans doute nécessaires. Enfin, l'analyse s'achève sur la question de la garantie de revenus. Le revenu minimum semble être plus acceptable socialement et plus viable économiquement que le revenu d'existence ou le revenu social de complément.
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