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Titre : | Le travail en friches. Les mondes de la petite production urbaine |
Auteurs : | Laurence Roulleau-Berger |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | La Tour d'Aigues : Ed. de l'Aube, 1999 |
Collection : | Monde en cours |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-87678-482-6 |
Format : | 246 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ RESEAU SOCIAL ; DEVELOPPEMENT URBAIN ; IDENTITE CULTURELLE ; PAUVRETE ; TRAVAIL PRECAIRE ; SOCIALISATION ; EMPLOI DES JEUNES ; CHOMAGE DES JEUNES ; ECONOMIE SOUTERRAINE ; TRAVAIL AU NOIR ; BENEVOLAT ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; COMPETENCE ; COMPETENCE COLLECTIVE ; JEUNE ; SOCIOLOGIE ; MOTIVATION ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; SOCIALISATION PROFESSIONNELLE ; EMPLOI DE PROXIMITE ; RECIT DE VIE ; ENQUETE ; APPROCHE LOCALE ; CULTURE-LOISIR-SPORT ; ANIMATION SOCIOCULTURELLE ; ACTION SOCIALE ; FRANCE ; PACA - PROVENCE ALPES COTE D'AZUR ; RHONE ALPES |
Résumé : | L'enquête de terrain, réalisée à Marseille entre 1994 et 1997, à partir d'entretiens biographiques, et complétée par des données recueillies antérieurement à Lyon, met en relief la diversité des économies urbaines. En effet, parallèlement aux mondes de la "grande production", dans les interstices urbains, espaces précaires au sein des cités ouvrières ou friches industrielles désaffectées, se construisent les mondes de la "petite production" urbaine. Les normes de travail s'y réinterprètent ou s'inventent autour d'activités d'animation, sportives, culturelles ou informatiques fondées sur des solidarités de quartier. Là , l'expérience de la précarité permet l'acquisition de compétences collectives, cependant peu visibles socialement. Les cultures aléatoires, fondées sur l'engagement au travail, fusionnel ou distancé, protègent de l'errance et de la dérive en travaillant sur l'estime de soi et définissent les rôles de chacun. Ces mondes parallèles peuvent générer de la socialisation professionnelle, bien que le passage à la logique de la rentabilité soit souvent vécu de façon douloureuse, mais peuvent déboucher également sur de la "désaffiliation sociale". |
Note de contenu : | Le travail en friche n'est ni " la fin du travail ", ni même la rareté du travail. Il est le travail d'aujourd'hui, un travail qui ne fonctionne plus dans sa pratique ni même dans son principe comme unificateur social. Cette idée très abstraite, et essentielle pour la compréhension des bouleversements profonds du lien social, est remarquablement présentée et analysée dans ce livre à partir des récits, très vivants, de jeunes en situation précaire. On y voit comment s'enchevêtre, dans la ville d'aujourd'hui, une diversité d'économies qui font apparaître ce que l'auteur appelle les mondes de la " petite " production urbaine. La sociologie de ces mondes ici présentée - une approche en termes d'économie, d'espaces et de cultures - permet de penser les porosités, les imperméabilités, entre les différents mondes de la production mais aussi la difficulté des acteurs à percevoir, et à se raconter leurs places et leurs trajets. Premier boulot ? Petits boulots ? Début d'une ascension professionnelle possible ? Dérive vers l'exclusion ? ... Ainsi, au-delà du travail en soi, ou de son absence, c'est plus largement la question des mondes sociaux eux-mêmes qui est posée ; et la possibilité offerte aux acteurs de se saisir, ou non, de leur propre destin. Cet essai renouvelle ainsi fortement la réflexion sur la notion même du travail par une mise en abîme du réel et du rôle socialisateur perdu du travail. (4ème de couv.) |
Document Céreq : | Non |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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1019802 | O-127-99 | Ouvrage | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |