Résumé :
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Afin de faire évoluer les dispositifs d'action sociale dans le sens d'une promotion d'autonomie des personnes, et d'évaluer, s'il y a lieu, l'effet de "désincitation" à l'emploi de certaines protections sociales, cette étude statistique tente de mesurer le degré d'attractivité financière du SMIC par rapport au RMI, pour les ménages dont la personne de référence a entre 25 et 50 ans. Il s'avère que l'apport financier d'un SMIC à plein temps est toujours vérifié et plus particulièrement pour les personnes isolées ou les familles monoparentales. Cet apport est également garanti dans certains cas, pour les emplois à mi-temps et les emplois d'utilité sociale : CES ou CIL. Cependant la législation devrait tendre à renforcer l'attractivité des emplois à temps partiel. La réglementation s'avère, en effet, dans ce cas, bien souvent inadaptée à certains types de ménages et reste d'une grande opacité.
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