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Evaluation au 26 juin 2020 de l’impact économique de la pandémie de la Covid-19 et des mesures du confinement et du déconfinement en France / Magali Dauvin in Revue de l'OFCE, n° 166 (2020/2)
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Titre : Evaluation au 26 juin 2020 de l’impact économique de la pandémie de la Covid-19 et des mesures du confinement et du déconfinement en France Type de document : document électronique Auteurs : Magali Dauvin ; Bruno Ducoudré ; Eric Heyer ; Pierre Madec ; Mathieu Plane ; Raul Sampognaro ; Xavier Timbeau Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 111-160 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
CRISE SANITAIRE ; ECONOMIE ; FRANCE ; CRISE ECONOMIQUE ; EVALUATIONMots-clés : Covid-19 Résumé : Nous analysons les effets de la pandémie de la Covid-19 et des mesures prophylactiques engagées sur l’activité économique, l’emploi et les revenus des agents économiques durant la période allant du 17 mars 2020 au 5 juillet 2020. Les huit semaines de confinement ont conduit à une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 32 %. Pendant la période de déconfinement progressif du 11 mai au 5 juillet 2020, l’activité se serait réduite de -11 points de PIB par rapport à la situation prévalant avant la crise, signifiant un retour partiel à l’activité « normale ». L’impact de la crise sanitaire serait massif sur la croissance annuelle de l’activité économique française en 2020 : au cours de ces seize semaines, la perte de PIB représente 165 milliards d’euros et pèserait de 6,6 points sur la croissance du PIB de l’année 2020. Les stabilisateurs automatiques et les politiques engagées pendant la pandémie pour préserver le tissu économique conduisent les administrations publiques (APU) à absorber 58 % de la perte d’activité. Les ménages et les entrepreneurs individuels encaissent une perte de revenu de 14 milliards, soit près de 10 % du total, les entreprises devant donc absorber un tiers de la perte de revenu, plus de 50 milliards d’euros. Les pertes de revenu des ménages sont plus que compensées par la diminution de la consommation, engendrant une épargne « forcée » atteignant 75 milliards d’euros sur les seize semaines. Cette épargne est concentrée au sein des ménages les plus riches. Le dispositif d’activité partielle constitue un instrument majeur de l’absorption du choc. Il permet d’indemniser les entreprises effectivement touchées par les conséquences de la pandémie, tout en limitant les destructions d’emplois et la perte de revenu des salariés. Les motifs principaux de recours à l’activité partielle évoluent : baisse d’activité pendant le confinement, gardes d’enfant et vulnérabilité au virus pendant les premières phases du déconfinement. Si le recours au dispositif « vulnérable » reste limité, il pourrait être un facteur plus déterminant au cours des prochains mois dans le cas d’un éventuel rebond de la pandémie. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/reof.166.0111 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68961
in Revue de l'OFCE > n° 166 (2020/2) . - pp. 111-160[article] Evaluation au 26 juin 2020 de l’impact économique de la pandémie de la Covid-19 et des mesures du confinement et du déconfinement en France [document électronique] / Magali Dauvin ; Bruno Ducoudré ; Eric Heyer ; Pierre Madec ; Mathieu Plane ; Raul Sampognaro ; Xavier Timbeau . - 2020 . - pp. 111-160.
Langues : Français (fre)
in Revue de l'OFCE > n° 166 (2020/2) . - pp. 111-160
Catégories : Thésaurus CEREQ
CRISE SANITAIRE ; ECONOMIE ; FRANCE ; CRISE ECONOMIQUE ; EVALUATIONMots-clés : Covid-19 Résumé : Nous analysons les effets de la pandémie de la Covid-19 et des mesures prophylactiques engagées sur l’activité économique, l’emploi et les revenus des agents économiques durant la période allant du 17 mars 2020 au 5 juillet 2020. Les huit semaines de confinement ont conduit à une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 32 %. Pendant la période de déconfinement progressif du 11 mai au 5 juillet 2020, l’activité se serait réduite de -11 points de PIB par rapport à la situation prévalant avant la crise, signifiant un retour partiel à l’activité « normale ». L’impact de la crise sanitaire serait massif sur la croissance annuelle de l’activité économique française en 2020 : au cours de ces seize semaines, la perte de PIB représente 165 milliards d’euros et pèserait de 6,6 points sur la croissance du PIB de l’année 2020. Les stabilisateurs automatiques et les politiques engagées pendant la pandémie pour préserver le tissu économique conduisent les administrations publiques (APU) à absorber 58 % de la perte d’activité. Les ménages et les entrepreneurs individuels encaissent une perte de revenu de 14 milliards, soit près de 10 % du total, les entreprises devant donc absorber un tiers de la perte de revenu, plus de 50 milliards d’euros. Les pertes de revenu des ménages sont plus que compensées par la diminution de la consommation, engendrant une épargne « forcée » atteignant 75 milliards d’euros sur les seize semaines. Cette épargne est concentrée au sein des ménages les plus riches. Le dispositif d’activité partielle constitue un instrument majeur de l’absorption du choc. Il permet d’indemniser les entreprises effectivement touchées par les conséquences de la pandémie, tout en limitant les destructions d’emplois et la perte de revenu des salariés. Les motifs principaux de recours à l’activité partielle évoluent : baisse d’activité pendant le confinement, gardes d’enfant et vulnérabilité au virus pendant les premières phases du déconfinement. Si le recours au dispositif « vulnérable » reste limité, il pourrait être un facteur plus déterminant au cours des prochains mois dans le cas d’un éventuel rebond de la pandémie. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/reof.166.0111 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68961
[article]
Titre : Le(s) marche(s) du travail européen Type de document : document électronique Auteurs : Eric Heyer ; Pierre Madec Année de publication : 2019 Article en page(s) : pp. 37-58 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
SITUATION DU MARCHE DU TRAVAIL ; EUROPE ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; PRODUCTIVITE DU TRAVAIL ; SALAIRE ; CROISSANCE ECONOMIQUE ; TEMPS DE TRAVAILRésumé : La comparaison des marchés du travail montre que le taux de chômage européen n’est pas le résultat d’un fonctionnement différent du marché du travail mais plutôt le résultat de chocs macro-économiques plus importants, notamment après 2011. Le premier facteur de la hausse du chômage européen est la politique fiscale restrictive menée de 2011 à 2014. Ces évolutions moyennes cachent cependant de fortes divergences au sein de la zone euro. Entre 2007 et 2017, le taux de chômage allemand a baissé de quatre points par rapport à la moyenne de la zone euro alors que le taux de chômage espagnol a augmenté de six points.
Le taux de chômage est cependant bien insuffisant pour comparer les marchés du travail :
- La part des personnes occupées à temps partiel en Allemagne est supérieure de 10 points à celle observée en Espagne ;
- Le temps partiel subi en Italie est supérieur de 9 points à celui de l’Allemagne ;
- Le nombre total d’heures travaillées a décru trois fois plus vite en Allemagne qu’en France entre 2007 et 2017 ;
- La population active a augmenté de près de 2,7 % en France depuis la crise alors qu’elle n’a augmenté que de 0,8 % en Allemagne et baissé de 3 % en Espagne ;
- À ces effets de structure s’ajoute l’évolution des coûts salariaux unitaires au sein de la zone euro. On observe deux périodes : une forte divergence jusqu’en 2008, suivie d’une convergence lente depuis, l’Allemagne gardant des coûts salariaux unitaires encore faibles par rapport à la moyenne de la zone euro. L’Italie, elle, ne montre pas de signes d’une convergence. Cet article conclut donc à la nécessité d’analyser la structure du marché du travail aussi bien que l’évolution des salaires.Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-de-l-ofce-2018-4-page-37.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=64257
in Revue de l'OFCE > n° 158 (2018/4) . - pp. 37-58[article] Le(s) marche(s) du travail européen [document électronique] / Eric Heyer ; Pierre Madec . - 2019 . - pp. 37-58.
Langues : Français (fre)
in Revue de l'OFCE > n° 158 (2018/4) . - pp. 37-58
Catégories : Thésaurus CEREQ
SITUATION DU MARCHE DU TRAVAIL ; EUROPE ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; PRODUCTIVITE DU TRAVAIL ; SALAIRE ; CROISSANCE ECONOMIQUE ; TEMPS DE TRAVAILRésumé : La comparaison des marchés du travail montre que le taux de chômage européen n’est pas le résultat d’un fonctionnement différent du marché du travail mais plutôt le résultat de chocs macro-économiques plus importants, notamment après 2011. Le premier facteur de la hausse du chômage européen est la politique fiscale restrictive menée de 2011 à 2014. Ces évolutions moyennes cachent cependant de fortes divergences au sein de la zone euro. Entre 2007 et 2017, le taux de chômage allemand a baissé de quatre points par rapport à la moyenne de la zone euro alors que le taux de chômage espagnol a augmenté de six points.
Le taux de chômage est cependant bien insuffisant pour comparer les marchés du travail :
- La part des personnes occupées à temps partiel en Allemagne est supérieure de 10 points à celle observée en Espagne ;
- Le temps partiel subi en Italie est supérieur de 9 points à celui de l’Allemagne ;
- Le nombre total d’heures travaillées a décru trois fois plus vite en Allemagne qu’en France entre 2007 et 2017 ;
- La population active a augmenté de près de 2,7 % en France depuis la crise alors qu’elle n’a augmenté que de 0,8 % en Allemagne et baissé de 3 % en Espagne ;
- À ces effets de structure s’ajoute l’évolution des coûts salariaux unitaires au sein de la zone euro. On observe deux périodes : une forte divergence jusqu’en 2008, suivie d’une convergence lente depuis, l’Allemagne gardant des coûts salariaux unitaires encore faibles par rapport à la moyenne de la zone euro. L’Italie, elle, ne montre pas de signes d’une convergence. Cet article conclut donc à la nécessité d’analyser la structure du marché du travail aussi bien que l’évolution des salaires.Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-de-l-ofce-2018-4-page-37.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=64257 Politique de la ville : le zonage comme outil d’identification de la fracture sociale / Pierre Madec in Revue économique, vol. 67, n° 3 (mai 2016)
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Titre : Politique de la ville : le zonage comme outil d’identification de la fracture sociale Type de document : document électronique Auteurs : Pierre Madec ; Christine Rifflart Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp. 443-462 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
POLITIQUE DE LA VILLE ; APPROCHE LOCALE ; COMMUNE ; POLITIQUE SOCIALE ; INEGALITE SOCIALE ; CONDITION DE VIE ; INDICATEUR ; DEVELOPPEMENT URBAIN ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; FRANCE ; ROYAUME UNI ; PAYS BAS ; ETATS UNISRésumé : La récente réforme de la géographie de la politique de la ville, instaurée par la Loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014, se fixe pour but de mieux identifier les quartiers les plus en difficulté à travers la mise en place d’un zonage plus simple et plus objectif reposant sur la concentration de ménages à bas revenus. S’il permet effectivement de gagner en cohérence et aboutit à une carte prioritaire plus homogène – le critère unique de revenu parvenant à capter relativement bien les autres caractéristiques socio-économiques des quartiers – ce nouveau zonage ne peut constituer, compte tenu de l’existence de divergences territoriales trop importantes, le seul outil de résorption de la « fracture sociale » française. Ainsi, la nouvelle géographie prioritaire continue-t-elle de cibler des quartiers aux écarts de développement économique importants. De même, les degrés d’enclavement des quartiers dans les agglomérations qui les abritent, bien que rendus plus homogènes, restent disparates. Étant donné les différences importantes qui persistent donc entre quartiers, l’établissement de critères de priorisation et de différenciation plus fins semble indispensable en vue d’une meilleure efficacité de l’action publique. (Source : revue) Document Céreq : Non En ligne : http://www.cairn.info/revue-economique-2016-3-page-443.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=58267
in Revue économique > vol. 67, n° 3 (mai 2016) . - pp. 443-462[article] Politique de la ville : le zonage comme outil d’identification de la fracture sociale [document électronique] / Pierre Madec ; Christine Rifflart . - 2016 . - pp. 443-462.
Langues : Français (fre)
in Revue économique > vol. 67, n° 3 (mai 2016) . - pp. 443-462
Catégories : Thésaurus CEREQ
POLITIQUE DE LA VILLE ; APPROCHE LOCALE ; COMMUNE ; POLITIQUE SOCIALE ; INEGALITE SOCIALE ; CONDITION DE VIE ; INDICATEUR ; DEVELOPPEMENT URBAIN ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; FRANCE ; ROYAUME UNI ; PAYS BAS ; ETATS UNISRésumé : La récente réforme de la géographie de la politique de la ville, instaurée par la Loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014, se fixe pour but de mieux identifier les quartiers les plus en difficulté à travers la mise en place d’un zonage plus simple et plus objectif reposant sur la concentration de ménages à bas revenus. S’il permet effectivement de gagner en cohérence et aboutit à une carte prioritaire plus homogène – le critère unique de revenu parvenant à capter relativement bien les autres caractéristiques socio-économiques des quartiers – ce nouveau zonage ne peut constituer, compte tenu de l’existence de divergences territoriales trop importantes, le seul outil de résorption de la « fracture sociale » française. Ainsi, la nouvelle géographie prioritaire continue-t-elle de cibler des quartiers aux écarts de développement économique importants. De même, les degrés d’enclavement des quartiers dans les agglomérations qui les abritent, bien que rendus plus homogènes, restent disparates. Étant donné les différences importantes qui persistent donc entre quartiers, l’établissement de critères de priorisation et de différenciation plus fins semble indispensable en vue d’une meilleure efficacité de l’action publique. (Source : revue) Document Céreq : Non En ligne : http://www.cairn.info/revue-economique-2016-3-page-443.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=58267