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Titre : | Capitalisme, désir et servitude : Marx et Spinoza |
Auteurs : | Frédéric Lordon |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : La Fabrique, 2010 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-35872-013-7 |
Format : | 213 p. |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ECONOMIE DE MARCHE ; SALARIE |
RĂ©sumĂ© : | Comment un certain dĂ©sir s'y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C'est le problĂšme de ce qu'on appellera en toute gĂ©nĂ©ralitĂ© le patronat, conçu comme un rapport social d'enrĂŽlement. Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l'enrĂŽlement salarial. Moins de la diversitĂ© des rĂ©gimes d'affects qui pouvaient s'y couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects tristes de la coercition brute. Et le voilĂ maintenant qui voudrait des salariĂ©s contents, c'est-Ă -dire qui dĂ©sireraient conformĂ©ment Ă son dĂ©sir Ă lui. Pour mieux convertir en travail la force de travail il s'en prend donc dĂ©sormais aux dĂ©sirs et aux affects. L'enrĂŽlement des puissances salariales entre dans un nouveau rĂ©gime et le capitalisme expĂ©rimente un nouvel art de faire marcher les salariĂ©s. ComplĂ©ter le structuralisme marxien des rapports par une anthropologie spinoziste de la puissance et des passions offre alors l'occasion de reprendre Ă nouveaux frais les notions d'aliĂ©nation, d'exploitation et de domination que le capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du salariat joyeux. Et peut-ĂȘtre de prendre une autre perspective sur la possibilitĂ© de son dĂ©passement. (4Ăšme de couv.) |
Document Céreq : | Non |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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1021510 | O-43-14 | Ouvrage | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |