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Titre : | Ouvriers, ouvrières. Un continent morcelé et silencieux. (1992) |
Auteurs : | Guy-Patrick Azemar, Éditeur scientifique |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Autrement (n° 126, janvier 1992) |
Article en page(s) : | 220 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Organisme Cité LIPThésaurus CEREQ OUVRIER ; CLASSE POPULAIRE ; CULTURE TECHNIQUE ; SOCIOLOGIE ; EMPLOI DES FEMMES ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; TRAVAILLEUR MIGRANT ; ACCES A L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ACCES A L'EDUCATION ; SYNDICALISME ; CONFLIT DU TRAVAIL ; CULTURE ; METIER DE L'IMPRIMERIE-EDITION-LIBRAIRIE ; FRANCE |
Résumé : |
Que sont devenus les ouvriers au sein de l'appareil économique que nous connaissons aujourd'hui, avec ses impératifs de modernisation, d'automatisation et de désindustrialisation ?
S'ils semblent ne plus tenir le devant de la scène médiatique, ils sont toujours là : ce sont 7 millions d'actifs à l'identité morcelée. Ouvriers promus techniciens, ouvrière, ouvrier immigré, ouvrier au chômage sont autant de catégories sociales différentes. Quant à ce qui faisait la culture ouvrière (sentiment d'exclusion d'une part, partage de valeurs fondamentales d'autre part), elle semble déstabilisée par des mouvements d'ascension sociale pour certains et de récession pour d'autres (échec scolaire, disqualification professionnelle...). En matière d'expression politique, la "classe" ouvrière n'échappe pas à la tendance générale. Une très nette dépolitisation engendre le déclin des luttes et de l'adhésion aux syndicats. |
Document Céreq : | Non |