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Résumé :
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Le droit de l’Union européenne (UE) influence de plus en plus le droit interne des États membres en matière d’égalité de traitement des femmes et des hommes ainsi qu’en matière de conciliation de la vie professionnelle, privée et familiale. Plusieurs directives s’appliquent dans ce domaine et doivent être transposées au niveau national. Cet article offre un aperçu de l’approche et des objectifs de l’UE, des initiatives prises par la Commission européenne, des développements législatifs actuels et d’une partie de la jurisprudence de la Cour de justice de l’UE en la matière. En ce qui concerne les discriminations liées à la grossesse et à la maternité, la Cour a contribué à améliorer la position des femmes. Sa jurisprudence n’a en général pas permis d’avancées significatives pour un partage plus équitable des tâches domestiques et familiales, mais les initiatives législatives de l’UE – bien que modestes – renforcent les droits des travailleurs. Ainsi, la durée minimale du congé parental est passée de trois à quatre mois, sans toutefois que ce congé ne soit rémunéré. Au niveau national, les conditions et les formes de congés varient considérablement d’un État membre à l’autre. Les travailleurs qui y recourent (en majorité des femmes) subissent souvent une baisse de salaire ou une détérioration de leurs conditions de travail, non seulement à court, mais aussi à long terme. Le développement de nouvelles approches permettant un partage des tâches plus équilibré mériterait une attention particulière, tant au niveau de l’UE qu’au niveau national. (Source : Revue de l'OFCE)
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